Collectif média Campinski
Communiqué de presse
5 juin 2007
La nuit dernière, la police a contrôlé pendant de longues heures l’équipe
d’autoprotection du camp de Rostock et mis deux personnes en garde à vue.
Vers 2 h du matin, l’équipe d’autoprotection qui faisait sa ronde sur le parking
de Lidl a été importunée par la police. Bien qu’elles aient pu prouver leur
appartenance à la protection du camp, les neuf personnes ont été fouillées, sur
les motifs de " danger potentiel " et de " recherche de stupéfiants ". Elles ont
ensuite été contraintes de se laisser photographier le visage masqué.
Deux d’entre elles ont été emmenées au dépôt. Prétendant qu’elles préméditaient
des actes illicites avec les talkies walkies trouvés en leur possession, la
police les a placées en garde à vue. Les talkies walkies, indispensables aux
membres de l’autoprotection pour communiquer entre eux, ont été confisqués.
L’autoprotection du camp doit assurer la sécurité des campeuses et des campeurs
et prévenir d’éventuels dégâts. Ces principes avaient été acceptés par la ville
: " Comment les gens chargés de veiller à la sécurité peuvent-ils remplir leur
mission, si la police les en empêche brutalement ? interroge un porte-parole de
Camp AG. De tels incidents contribuent à exacerber les tensions et la police en
porte l’entière responsabilité. "
G8-Gipfel Heiligendamm