C'est une nouvelle journée d'action contre le G8 à Rostock, après la grande manifestation du 1er juin sur le thème de l'immigration. A huit heures du matin, nous sommes partis du camp pour l'office des étrangers de Rostock.
Mainfestations anti G8 aujourd'hui
C'est une nouvelle journée d'action contre le G8 à Rostock, après la grande manifestation du 1er juin sur le thème de l'immigration. A huit heures du matin, nous sommes partis du camp pour l'office des étrangers de Rostock.
L'office des étrangers décide qui peut rester dans le pays ou pas, si vous pouvez avoir un passeport, un permis de séjour ou être déporté. Au programme ce matin : l'occupation de l'office. A partir du moment où nous avons quitté le camp vers notre destination, nous avons vu beaucoup de bus de police certs garés dans la forêt à chaque coin de rue.
Once at the foreigners office, all entrances are already blocked by dozens of demonstrators sitting in front of the doors on the ground. Some have climbed onto the roof and unfolded banners. The organisers urge the demonstrators to stay calm and not be provoked by police like last Saturday because they want to continue the demonstration to another hotspot of racism (see below). The roughly 100 police present are cordially requested to leave: they are not welcome here!
Une fois à l'office, toutes les entrées étaient déjà bloquées par des douzaines de manifestants assis devant les portes. Certains étaient montés sur le toit et fixaient des banderoles. Les organisateurs demandaient aux manifestants de rester calmes et de ne pas provoquer la police comme le dernier samedi parce qu'ils voulaient continuer la manifestation vers un autre lieu du racisem. Les 100 policiers ont demandé poliment de quitter les lieux : ils ne sont pas les bienvenus ici!
La police et des forces spéciales sont présents en grand nombre : ils sont autour des manifestants avec des visages menaçants et les filment. Pour mieux faire comprendre pourquoi nous sommes ici, la foule crie "Ni frontière, ni état, arrêtez les déportations!" et "Nous sommes ici, nous nous battrons, la liberté de mouvement est un droit!". Ensuite, les organisateurs de la manifestation nous informe : un groupe de manifestants qui venaient avec le tramway a été stoppé et fouillé. En fait, ils ont été relachés. Après une demi-heure, la manifestation avec d'autres gens venus de différents camps, accompagnée par quatre fourgons de police, est accueillie avec des sifflets. Au total, nous sommes un millier.
Quelques représentants d'organisations de migrants sont ici, criant que cesse la violence policière, les traitements racistes des réfugiés et des immigrés et les déportations. Pour des droits sociaux internationaux et la liberté de mouvement ! Puis, nous avons droit à un jeu de théâtre de rue intitulé "L'allemagne recherche le super allemand!" Un maître de théatre et son assistant nous explique le jeu : 9 visages représentant différentes nationalités et professions (employés immigrés, footballers noirs, spécialistes de l'informatique indiens, des gens mariés à des allemands) qui ont la tête sortie de boîtes doivent être frappés avec un marteau par un volontaire du public, afin de savoir s'ils sont utiles à l'économie allemande. Attention : ne jamais frapper l'allemand dont la lignée de sang n'est pas polluée, même si il paraît dangereux, sinon vous perdrez des points. Soyez rapide, vous n'avez que trente secondes ! Pas facile, les volontaires ne sont pas entraînés pour savoir si les poupées ont le droit de rester dans le pays, travaillent elles ou boivent elles du champagne ? Le spectacle est rigolo, mais la police ne rit pas (peut-être n'ont ils pas le droit ?) Puis, le groupe de samba joue. La police va d'un leiu à un autre, et quand il reste sur place, l'armée des clowns les teste, ça ne les amuse pas ! Que faire alors ?
En dépit de la présence provocatrice en masse de la police, il n'y pas de confrontation. Avec les bus des médias, nous allons vers le prochain lieu raciste : Rostock-Lichtenhagen. En 1992, un appartement où des immigrés vivaient avaient été incendiés, les habitants étaient là, applaudissant et se moquant d'eux. Durant les années noires des pogroms racistes en Allemagne juste après la chute du mur, la police et les pompiers avaient mis une centaine d'heure pour répondre à l'appel d'urgence. Les seules personnes défendant les personnes enfermées dans la maison enflammée avaient été des antifascistes.
La caravane pour les réfugiés et les immigrés marche près du bus. Au même moment, des actions auront lieu dans la chaîne de supermarché Lidl, sont les stratégies d'importation agressives forcent les producteurs à vendre à bas prix, exploitant des immigrés et violant massivement les droits du travail en Espagne, aux Pays-Bas ou au Maric. A nouveau, sur le chemin de Rostock-Lichtenhagen, nous voyons seulement des voitures de police, des canons à eau et des ambulances.
[http://de.indymedia.org/2007/06/181017.shtml]