Juste suite a diverses rumeures :
le village n'a pas ete attaque directement !
- 1er avril : une action de soutien a eu lieu a la frontiere qui a etebloquee pres de 4h pour tenter de negocier le passage des individu-esbloque-es et des infrastructures. Le drapeau de l'OTAN installe a lafrontiere a ete demate et brule mais nous n'avons pas reussi a faire passernos ami-es. Plus de 20 personnes furent ainsi interdites de territoire cejour la, toutes participant a l'elaboration de l'infrastructure duvillage...
La Parade Solidaire contre le Cirque Securitaire s'est deroulee sansincidents egalement.Dans la nuit nous apprenons la mort d'un manifestant au G20, nouschoisissons de faire une manif contre la repression le lendemain enattendant plus de details.
- 2 avril : plus de 2000 personnes partent du village en direction du centreville mais la police coupe les bus et le tram depuis le village, il fautdonc traverser la banlieue avant. En route la police tente de bloquer lamanifestation mais apres quelques heurts elle reprend videe d'une bonnemoitie des participant-es. La tension monte, deux vehicules militaires quipassaient sont attaques, quelques commerces egalement puis un commissariat(vide). La repression en retour est sans pitie et sans aucun respect desprocedures evidemment. La BAC matraque comme a son habitude, des centainesde personnes sont arretees, pourchassees dans les bois, traquees parhelicoptere, braquees au fusil, tris de flashball, une veritable chasse auxmilitant-es !
Le peu qui parvient a s'echapper tente de rentrer dans le village par unchamp au nord. La police continue la chasse mais le renfort solidaire arriveet repousse la flicaille. Apres deux trois heures, une centaine de tirs deflashabll (20 blesses dont un journaliste plus gravement touche a la tempe),des centaines de grenades lacrymogenes (un veritable feu d'artifice, unepartie du village regardait le spectacle en sirotant des bieres, ambiancesurrealiste au possible) et quelques milliers de pierres qui volent, latension retombe enfin. Par chance il etait aise d'enterrer les grenades dansle champ fraichement laboure et la concentration du gaz etait moinsimportante qu'a Vichy par exemple. En aucun cas le village n'a ete vise nimeme encercle, seules les personnes l'etaient. Bien sur quelques nuages degaz parvinrent jusqu'aux abords du village...
La plupart des personnes arretees ont ete relachees mais beaucoup restentenfermes avec des charges comme "participation a un regroupement arme,destruction de biens en reunion, possession d'armes,...)
Entre temps nous avons appris que la police londonienne avait volontairementlaisse mourir Ian Tomlinson et que les participant-es du village anglais ontete evacuees violemment en pleine nuit sans meme pouvoir prendre leursaffaires. tout comme leur Centre de Convergence.
http://london.indymedia.org.uk/articles/1019
http://london.indymedia.org.uk/articles/981
http://london.indymedia.org.uk/articles/1009
Aussi :
Communiqué de presse du syndicat des avocats de France jeudi 2 avril 2009
par admin
Le 1er Avril nous a apporté son lot de surprises. Suite aux jugementsd’hier, il est particulierement à retenir le laissé faire concernant unemesure que le tribunal à jugé illégal : le fichage des 40 000 strasbourgoisdu centre ville. Outre que cela rapelle de mauvais souvenirs, commentqualifier un tribunal qui constate une infraction grave et refuse d’yremédier.
Le Syndicat des Avocat de France nous a fait parvenir ce communiqué depresse que nous relayons.
*SYNDICAT DES AVOCATS DE FRANCE*
Le SAF exprime son inquiétude face à la multiplication des abus et desatteintes commis à l’occasion de la préparation et de l’organisation dusommet de l’OTAN à STRASBOURG
L’affaire du drapeau anti-OTAN, le blocage aux frontières de ressortissantscommunautaires, la multiplication des contrôles d’identité abusifs, lefichage illégal de 40 000 citoyens en sont autant d’illustrations
Face à ces abus, le SAF s’interroge sur l’effectivité du rôle du jugeadministratif en matière de défense des libertés publiques.
Aujourd’hui, tout en constatant l’illégalité du fichier des personnesrésidant et travaillant dans les zones de sécurisation, le TribunalAdministratif de Strasbourg a, par une ordonnance rendue en matière deréféré liberté, refusé de prendre les mesures pour y mettre fin au motif del’absence d’urgence.
Cela pourrait être qualifié de déni de justice.
Le SAF appelle à la mobilisation citoyenne et à la vigilance
Fait à Paris le 1er avril 2009
Le Président Jean-Louis Borie
Source: email