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Inflation générale sur les contraintes
La réunion publique avec les habitants des secteurs Wacken – PMC, en préparation du sommet de l’OTAN les 3 et 4 avril prochains, a apporté une certitude : les contraintes seront énormes.
Au fur et à mesure qu’on se penche sur les questions d’organisation d’un sommet à caractère aussi militaire que polémique, on est bien obligés d’admettre que la compréhension des citoyens strasbourgeois sera soumise à rude épreuve.
Les contraintes dessinées les derniers jours entrent dans une spirale ascendante de ce que le commun des mortels appelle des emmerdes. Avec une volonté farouche, du côté des forces de l’ordre, de la préfecture et de la Ville, que tout se passe au mieux.
Quelques invités de plus : Outre les 28 délégations de chefs d’Etat et leurs états-majors, 2 300 journalistes étaient attendus : au dernier comptage, ils seront plutôt près de 4 000. Le campement du contre-sommet devait accueillir au départ 3 000 opposants. Ils seront 6 000. Et attendent, lors de la manifestation du 4 avril, 60 000 participants.
Frontières : On sait qu’outre le centre (secteur Broglie – Cathédrale, en gros), le secteur Wacken – PMC sera institué zone de sécurité et tous ses habitants badgés. Autour du palais de la musique et des congrès, c’est dès le 15 mars que l’accès sera limité strictement aux riverains et personnes autorisés.
Parkings de substitution
Sur les deux zones de sécurité ainsi que sur les parcours des cortèges entre les différents sites (PMC, Palais Rohan, aéroport d’Entzheim…), les riverains ne gareront pas leur voiture en extérieur… Ni sur certains parkings, Rives de l’Aar en premier lieu. Environ 10 000 foyers sont concernés sur Strasbourg. La Ville réfléchit à des parkings de substitution ; 300 places sont déjà trouvées.
Le suspense continue : Tout ce qui concerne les questions de santé (soins à domicile ou évacuations) est étudié avec l’Agence régionale de l’hospitalisation (ARH). On saura si les écoles sont fermées début mars. Pour les crèches, apparemment on travaillera au cas par cas avec des fermetures probables (Stenger-Bachmann, notamment). Des liaisons de bus temporaires pourraient être mises en place pour contourner les sites sécurisés.
Enfin, la Ville pense mettre en ligne, sur son site, un maximum d’informations « en temps réel », notamment concernant la circulation tout au long du sommet et maintenir aussi durant ce temps son numéro vert, « pour répondre aux impondérables ».