2007-05-29
Du 21au 25 janvier s'est tenu le forum social mondial à Nairobi (kenia) et ce pour la première fois sur le continent africain. Le forum est un lieu de rencontre pour des gens de pays différents et d'horizons différents (des Verts, plus nombreux des syndicalistes, des membres du NGO'S et de certaines églises et quelques membres de partis politiques). Il y a eu des conflits concernant les tarifs et prix d'entrée, nourriture, prix de l'eau etc…Un hôtel propriété du ministre de l'intérieur avait le monopole de la nourriture vendu à des tarifs supérieurs au cours habituel. Les coûts d'entrée exorbitants ont empêché certains « écologistes de participer aussi bien que des vendeurs locaux. Après 2 jours de conflit, blocage d'accès et des rues les portes ont été ouvertes à tout le monde et aussi aux vendeurs locaux. C'est lamentable qu'il ait fallu plusieurs blocages pour obtenir satisfaction. Le dernier jour l'hôtel bien rangé était devenu un vrai bazar. La nourriture fut donné gratuitement aux enfants. La plupart des européens n'ont pas pris part aux actions de protestation et la solidarité était très faible. Il y avait de nombreux stands concernant : l'immigration, la guerre, la pauvreté, l'immobilier, la privatisation, l'eau, les contrats économiques, le néocolonialisme, les relations entre le NGO'S et les mouvements sociaux, le G8, le travail etc.…De par cette diversité il fut possible de discuter avec des copains de différents pays africains, sud américains et asiatiques.
Le monde occidental fut la cible de critiques étant tenue pour responsable de tous les problèmes sociaux actuels et en tenant compte des nombreux morts aux frontières. Une demande pour l'accès libre et l'ouverture des frontières fut le credo de nombreux participants africains. Dans certains stands le rôle du NGO'S fut analysé. En Afrique du sud et au kentia existent de nombreux et actifs mouvements sociaux, mais ils se sont fait bouffer par le NGO'S ou transformés en partis politiques réformistes. Le NGO's a été considéré comme le bras idéologique du capitalisme mais dur à combattre car s'identifiant comme le sauveur et très convaincant. Les mouvements sociaux qui veulent combattre le néocolonialisme et le capitalisme sont faibles et le NGO'S est en position de force car promettant l'amélioration des conditions de vie. Ainsi certains camarades africains ont expliqué l'impact du colonialisme. Il ne s'agit pas simplement d'exploitation mais tous les domaines sont concernés comme la langue que vous parlez ce que vous aimez ou n'aimez point, la nourriture que vous mangez, la musique que vous écoutez. En fonction de ces facteurs la mentalité est autre. L'impact du colonialisme est si fort qu'on arrive même à l'oublier. En ce qui concerne le G8 c'est un sujet qui préoccupe car il est l'émanation de politiques destructives mais il est considéré comme étant une préoccupation qui concerne d'abord les Européens et c'est à nous de gérer le problème et de protester. De même ils attendent peu de notre lutte les mouvements de gauche étant considérés comme très faibles. Le forum social mondial et très clair sur la nécessité de l'abolition du capitalisme globale mais au fait que les mouvements pour le vaincre sont très faibles. Donc il faut frapper les premiers et augmenter en puissance utiliser la mobilisation de masse afin de gagner en pouvoir et en énergie. Il y a urgence à le faire et on peut faire beaucoup lorsque l'on arrive à se lever tous ensemble au-delà de nos divergences.